Trois cadres techniques malgaches ont récemment suivi une formation offerte par FIFA. Cette initiative marque un renforcement des compétences internes, dans l’optique d’améliorer la qualité de l’encadrement des équipes nationales.

Une formation de haut niveau pour nos techniciens

Du 19 au 22 octobre, à Abidjan, le programme de formation de formateurs d’entraîneurs a été organisé. Trois représentants malgaches y ont participé : Rado Rasoanaivo, directeur technique national, ainsi que deux instructeurs, Fidy Herman Andriamampilazasoa et Johansson Lemark Andriamahefa.

Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme de pratiques d’évaluation de la FIFA, confrontant des techniciens venus de huit pays africains. Les cours ont été dispensés par des formateurs internationaux, dont le Senior Coaching Development Manager de la FIFA, appuyé par plusieurs experts du continent.

Selon Rado Rasoanaivo, cette opportunité est « toujours très importante et bénéfique ». Elle permet, dit‑il, d’acquérir « des connaissances pratiques sur la formation des entraîneurs », et d’enrichir le savoir-faire national.

Un impact attendu sur le football malgache

Grâce à cette initiative, la structure technique de la Fédération Malagasy de Football (FMF) voit ses compétences renforcées. L’expertise acquise par ces trois formateurs pourra être diffusée lors des stages, des écoles d’entraîneurs ou des programmes de détection des jeunes talents.

En conséquence, cela devrait favoriser l’émergence d’un encadrement plus professionnel, capable d’accompagner les joueurs dans leur développement technique et tactique. Une amélioration des résultats, sur le long terme, en découlerait naturellement.

De surcroît, cette formation internationale souligne la volonté de la FIFA d’investir dans le football malgache. Elle vient comme un signal fort, attestant que Madagascar n’est pas oublié dans les plans de développement du football africain.

Perspectives pour l’avenir

L’objectif désormais est de capitaliser sur cette formation. Il s’agira d’organiser des sessions de formation en cascade : les formateurs nouvellement formés devront enseigner à d’autres entraîneurs locaux. Ainsi, un réseau de techniciens bien formés pourra se construire à l’échelle nationale.

Par ailleurs, la FMF pourrait envisager d’utiliser cette dynamique pour lancer de nouveaux projets : écoles de foot, centres de formation régionaux, ou programmes de modernisation des méthodes d’entraînement. Ce type d’initiative pourrait faire progresser durablement le niveau du football malagasy.

Enfin, ce succès devrait être valorisé auprès des ligues régionales, des clubs, des joueurs et des supporters. Il symbolise l’engagement vers un avenir plus structuré et professionnel pour le football national.